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TOYOTA

7

Introduction - 1968 - 1969(1) - 1969(2) - 1970

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1969

Pour 1969, Toyota doit concevoir une nouvelle voiture. La Nissan R381 a remporté le GP du Japon l'année précédente et même si les Toyota 7 font leur preuves dans les courses suivantes, la nouvelle Nissan R382 promet d'être encore plus compétitive avec un moteur V12 développé par Prince.

Plusieurs prototypes à carrosserie fermée sont testés au début de l'année. Parmi ces prototypes il y a la JP6 de Peter Brock que Toyota a rapatrié de Californie avant que sa mise au point ne soit achevée par BRE. Yamaha essaie de finaliser le travail mais il est dit que la voiture est détruite lors des essais. On peut voir sur la photo qu'un aileron a été ajouté sur la partie arrière de l'auto. Un autre prototype Coupé de couleur sombre est immortalisé en photo mais je n'en sais pas plus à son sujet.

Yukio (Sachio) Fukuzawa, l'un des pilotes phares de Toyota est une idole au Japon. Conjointement avec Shihomi Hosoya, il est présent sur le circuit de Fukuroi Test Course pour essayer les prototypes. Ce circuit vient d'être inauguré le 12 février 1969 par Yamaha. Au bout de la longue ligne droite de 1410 m, donc à pleine vitesse, Fukuzawa perd le contrôle de son bolide. L'auto fait un tête à queue et s'abime dans le bas côté de la piste. Le pilote est coincé dans la voiture en feu pendant 20 minutes jusqu'à ce que les secours arrivent. Il décède à l'âge de 25 ans. Toyota cache les restes de la voiture sous prétexte de secret industriel et dénonce une erreur de pilotage. Malgré un procès engagé par les parents de défunt qui va durer une décennie, on ne connaitra pas les causes de l'accident. Le mystère reste entier s'il s'agit de la JP6 ou de l'autre prototype fermé.

C'est un coup terrible pour l'équipe. Le futur engagement aux 24 Heures du Mans est sérieusement compromis mais on décide de poursuivre le programme de la 7. La New 7 (474S) est un spider, on abandonne le coupé fermé. Il dérive de l'ancienne mais la carrosserie est entièrement revue par Jiro Kawano et son équipe pour une meilleure aérodynamique. Elle s'inspire maintenant plus des McLaren avec un châssis tubulaire en acier. Elle est affinée dans la soufflerie de Daihatsu.

Le nouveau moteur 79E est tout alu et est équipé d'une injection Denso-Toyota inspirée de celle des Ford Cosworth DFV. Le V8 32 soupapes de 4986 cm3 (102x76 mm) de cylindrée développe 430 ch.

La boîte de vitesse est une Hewland à 5 rapports (LG-500 puis LG-600). Le châssis est multitubulaire en aluminium et 4 freins à disques Lockheed sont montés. Le poids à vide est de 750 kg.

Toyota s'adjuge l'aide du pilote anglais Vic Elford pour le développement des machines. "Quick Vic" a été Champion d'Europe de rallye en 1967. En 1968, il remporte le Rallye de Monte Carlo, les 24H de Daytona, la Targa Florio et les 1000 km du Nürburgring !

Les Toyota New 7 participent à leur première compétition lors des 1000 km de Fuji le 27 juillet 1969. La #7 de l'équipage Hiroshi Fushida / Yoshio Otsubo remporte la course.

Au GP du Japon, la victoire échappe à Toyota qui ne peut rivaliser avec les Nissan.

Enfin, en novembre, les 200 miles de Fuji sont remportés par Minoru Kawai sur une Toyota 7 de 610 ch. Une autre voiture est engagée par Toyota, construite sur un châssis de McLaren M12 et mue par le moteur Toyota. L'essai n'est pas très concluant puisqu'elle termine dernière des 4 Toyota de l'écurie. En fait elle a abandonné après 21 tours.

La Toyota Mc Laren a été retrouvé et rénovée par Duncan Fox en Nouvelle Zélande au printemps 2020. Brièvement exposée au Musée Mc Laren, elle a été ensuite vendue.

 

Toyota 7 Coupé (Brock JP6)

Inauguration du circuit de Fukuroi par Yamaha
le 10 février 1969
Toyota 7 et Brock JP6

Toyota 7 Coupé prototype

Toyota New 7 voiture de test avant
le GP du Japon 1969

Toyota 7 McLaren

Moteur 79E de la Toyota New 7

Toyota 7 Coupé ex-Broke JP6

Toyota 7 Coupé prototype 474S

Toyota New 7 - voitures prototypes de test

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Toyota 7 McLaren, Duncan Fox

 

Compétition Can-Am

Can-Am est la contraction de Canadian-American Challenge Cup. Ce type de compétition est né en 1966 de l'association de la SCCA (Sports Car Club of America) et de la CASC (Canadian Automobile Sports Club). Elle fait courir des voitures de Groupe 7 qui s'affrontent sur circuit. La réglementation impose 4 roues, deux sièges et une carrosserie (pas d’open-wheels), le reste est à peu près libre. Les carrosseries de style sport prototype sont très étudiées et les mécaniques font l'objet de l'attention des meilleurs spécialistes. Dû à un bon sponsoring, le Can-Am connaît un essor retentissant et la crème des pilotes vient y participer. Les voitures sont développées par les meilleurs ingénieurs.

C'est ainsi que des constructeurs comme Lola, Chaparral, McLaren, Porsche, Shadow et Ferarri s'affrontent sur les circuits américains. Les bolides sont pilotés par Hulme, McLaren, Gurney, Donohue et autres.

La réglementation du Can-Am laisse une grande liberté quant au choix du châssis et de la motorisation. Il n'y a ni limite de poids, ni limite de puissance, cela laisse libre court à l’imagination des constructeurs qui peuvent expérimenter de nouvelles technologies.

Durant les années Can-Am (1966-1974), bon nombre de développements techniques ont été apportés au monde de la compétition automobile. Les études aérodynamiques en soufflerie sont à l’origine de lignes magnifiques ainsi que de l'apparition d'ailerons et spoilers stabilisateurs.

Le constructeur Chaparral monte même une turbine qui crée une dépression d'air sous la voiture pour la plaquer au sol. Les matériaux utilisés dans la construction des châssis et coques font appel à la fibre de verre, l’aluminium, le titane et même la fibre de carbone. Les moteurs atteignent jusqu'à 9 litres de cylindrées, certains sont turbochargés ou utilisent l’injection d'essence. La puissance développée dépasse les 1000 ch en 1973 !

Le Can-Am disparaît en 1974, conséquence de la crise du pétrole, mais en 9 saisons d'existence il a donné naissance à des autos extraordinaires. Les voitures de Can-Am étaient les plus rapides de leur époque, plus véloces que les F1.

Un retour du Can-Am s'organise en 1977, autorisant également les monoplaces et limitant la cylindrée à 5 litres. Les typiques voitures de Can-Am ne peuvent rivaliser avec les dérivés des F5000 et l’intérêt du public n’est pas au rendez‑vous. Le succès n’atteint pas celui de l’original Can-Am et la série disparaît à nouveau en 1986.

 

Vic Elford

Vic Elford dans la Toyota New7

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