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L'histoire de cette automobile est curieuse. Du début à la fin, les raisons de sa naissance, puis de sa disparition sont floues. N'étant jamais arrivé à maturité, ce projet a été oublié et peu de documents nous renseignent sur son existence. Il n'en est pas moins que Toyota y est impliqué et que Peter Brock a créé là, l'une de ses plus belle réalisation.

En 1967, après le faux espoir du programme 2000GT SCCA que Toyota lui a retiré pour le donner à Shelby, Brock se concentre sur l'étude d'un prototype susceptible de courir au GP de Japon et éventuellement au Mans. Le projet s'appelle 400S chez Toyota mais pour Brock, c'est la JP6. Il dessine un coupé très aérodynamique à portes papillon utilisant le moteur de la 2000GT (3M) en position longitudinale centrale arrière.

Il est prévu d'employer un autre moteur plus puissant que Toyota développe au Japon, un V8 de 3l. qui sera utilisé plus tard dans la Toyota 7 pour les courses CanAm. Mais le développement étant plus long que prévu, Brock monte le moteur 3M dans son châssis.

Le châssis tubulaire et les suspensions sont conçus par Trevor Harris pour répondre au Groupe 6 des 24H du Mans. Il est assez spécial, en présentant des bras de suspensions révolutionnaires, qui sont particulièrement longs et qui sont rattaché au châssis en son milieu. Couplé à des compensateurs à air comprimés actionnés par la pédale de frein, ce système est censé supprimer l'effet de plongée au freinage.

L'étude poussée du design et la construction de la carrosserie ont fait preuve de beaucoup de soins de la part de Peter Brock. Un modèle en argile est tout d'abord élaboré puis un gabarit en bois à l'échelle 1:1 est construit. La carrosserie finale est réalisée en fibre de verre.

Un premier prototype est bien avancé et il manque peu pour être achevé lorsque Toyota décide de retirer le projet des mains de Brock pour le confier à Yamaha pour la finalisation. Toyota est probablement un peu pressé de voir l'auto rouler pour devenir la Toyota New 7 qui est prévue pour la saison 1969. Aucun test routier n'a encore été effectué et l'unique exemplaire est envoyé au Japon fin 1968.

La voiture est terminée hativement par l'équipe de Yamaha. Elle est testée sur circuit début 1969 mais est détruite lors d'un accident. On ne la reverra plus. La nouvelle Toyota 7 sera une voiture entièrement japonaise développée chez Yamaha.

C'est la deuxième déception que Brock doit à Toyota. Il se tourne alors vers Nissan avec qui il aura plus de succès.

Mais il reste convaincu de la pertinence du travail réalisé avec la JP6. Il utilisera cette étude pour présenter le "Project No.6" à la presse en 1970. L'allure semblable, juste modernisée, de ce coupé à haute performance est bien une JP6 civilisée. Ce n'est plus un prototype de compétition mais une routière de sport. Un équipement plus complet et plus conventionnel, la climatisation, voir les vitres électriques seraient ses nouveaux atouts.

Brock est persuadé qu'une automobile de ce type doit avoir une mécanique moderne pour utiliser pleinement les capacités de son châssis révolutionnaire. En remplacement du moteur Toyota, il pensa utiliser le moteur rotatif à 4 pistons que GM développe pour quelques prototypes. Ce bloque compacte, muni d'une injection électronique, aurait pu développer 400 ch. La transmission est automatique à 4 rapports. Les performances prévues sont une vitesse maximum de 257 km/h. (160 mph) et une accélération de 0 à 100 km/h en 5 s.

En fait, ce projet ne verra pas le jour et jamais aucune P-6 ne sera construite. Par contre il semble que le moule ait été vendu à une compagnie qui voulait produire la voiture en kit sur châssis VW. Ce projet fut abandonnée également mais un exemplaire aurait été construit sur une base VW pour un film à Hollywood.

 

Peter Brock et une maquette de la Toyota JP6

BRE Toyota JP6

Brock P-6

Voiture de film

BRE Toyota JP6 1968

Brock P-6 1970

 

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