Accueil > Marques et modèles > Suzuki > RE-5

SUZUKI

RE-5

 

Histoire de l'automobile au Japon

Marques et modèles

 

 

Dernières mise à jour :

Toyota Mega Cruiser
Honda 145
Honda 1300
Toyota CAL-1
Yatabe RS
Toyota RV-2
Toyota RV-1
Daihatsu Hijet
Réseau de distribution Toyota domestique
Plaques d'immatriculation
Prince Moteurs
Toyota MX Concepts
Lexus Electrified Sport EV
Toyota Sports EV
Toyota FT-Se
Mazda Ionic SP
Prince Sedan
Prince BNSJ
Gasuden Mini-Van
Yanase YX360
Yanase Custom Sports
Toyota TES-ERA EV
Nissan GT-R50
Honda Open Sports
Honda Acute Blast
Honda V8 Sports
Okamura Mikasa
Nismo R33 GT-R LM
Nissan 300 Seta
Zagato Bambù
Autech Gavia Zagato
Autech Zagato Stelvio AZ1
Suzuki Fronte RP
HKS Zero-R
Nissan Z Concept
Nissan Middle Sports
Toyopet Racer
Nissan GTP
Nissan Jikoo
Nissan Z
Tokyo R&D
Vemac
Kuruma
ASL RS01
ASL Garaiya
Green Lord Motors
GLM Tommykaira ZZ
Asahi Kasei-GLM AKXY
GLM-G4
Kikuo Kaira
Tommykaira
Tommykaira ZZ (4 pages)
Nova Engineering (8 pages)
Racing Quarterly
Daihatsu X-021
Dome Formula E
Dome Cheetah
Dome (8 pages)
Nissan A680X
Nihonbashi

En travaux :

Mazda MX-5
Histoire de Toyota
Histoire de Nissan
Histoire de Mazda

 

Contrairement à Yamaha qui n'est pas allé plus loin que la présentation d'un prototype, Suzuki commercialise une moto équipée d'un moteur à piston rotatif.

Ayant acheté une license NSU-Wankel, Suzuki se met à développer un moteur rotatif dès 1971. La RX-5 qui est dévoilée en janvier 1974 est un prototype de moto à haute performance. Puis en juin est présentée à grand coup de publicité la RE-5 qui est commercialisée en fin d'année parallèlement au modèle phare de la marque, la GT750 (3 cylindres, 2 temps).

La RE-5 est donc officiellement présentée juste après la sortie de la DKW W2000 allemande. Les ingénieurs japonais ont du faire face à des problèmes jamais rencontrés jusque là en matière de moto. Si le moteur rotatif paraît plus simple en théorie qu'un moteur à pistons traditionnel, pas de soupapes, moins de pièces en mouvement, d'autres problèmes surviennent. La lubrification est rendue très complexe du fait que le piston se déplace transversalement, glissant sur des joints plats et longs. Les joints du piston sont à eux seuls le cauchemard de tout ceux qui ont essayé de fabriquer un moteur à piston rotatif.

Suzuki conçoit des joints spéciaux en Apex (comme ceux qu'utilise Mazda) qui sont garantis pour une longévité de 50'000 km. Ce moteur possède un allumage double, le premier donne l'étincelle à la bougie pour la course normale et le second est nécessaire pour la décélération.

Les gaz d'échappement sortent beaucoup plus chaud que sur un moteur traditionnel, et sur une moto, ça pause un problème de proximité avec les jambes du pilote. Suzuki invente alors un système de refroidissement des gaz en construisant des pots d'échappement à double tubulure concentrique.

Le moteur de la RE-5 est un mono-piston rotatif de 497 cm3 développant 62 ch [SAE] à 6500 t/min et 80,5 Nm de couple à 3500 t/min déjà. Il est à refroidissement liquide et alimenté par un carburateur Mikuni double-corps 18-32 HHD.

La boîte de vitesses est à 5 rapports. La machine à vide pèse 260 kg et atteint 170 km/h en vitesse de pointe. Elle est exportée aux USA et en Allemagne entre autre.

Les performances de la RE-5 sont comparables à celles de la GT750 qui se trouvait tout en haut de la gamme jusque là. La consommation est même moins importante sur la RE-5. En 1976, une version améliorée tente de percer le marché mais l'agonie est proche et l'arrêt de la production est décidé début 1977.

 

prototype Suzuki RX-5

Suzuki RE-5

 
 

Page d'accueil - Contact