La Toyota 1600GT dérive directement du coupé Corona RT50. Ce n'est pas un hasard si elle apparaît en 1967, à la même époque que sa concurrente directe, la Nissan Bluebird SSS.
Le bloc moteur 4R de 1587 cm3 est conservé, mais il est coiffé d'une culasse à double arbres à cames en tête. Cette culasse est dessinée par Yamaha et est du même type que celle de la 2000GT. Deux carburateurs double corps Mikuni-Solex se chargent de l'alimentation. La puissance est de 110 ch (SAE) à 6200 t/min, et le couple de 137 Nm (SAE) à 5000 t/min. Malgré un poids de 1030 kg, cette voiture atteint 175 km/h.
Deux options de transmission sont à choix. Les GT-4 et GT-5 reçoivent respectivement une boîte de vitesse à 4 ou 5 rapports.
Dans le duel qui l'oppose à la Bluebird c'est une concurrente de poids. Elle entre en compétition au Japon, mais malgré sa puissance supérieure, sa suspension arrière à lame de ressort est un handicap par rapport aux suspensions indépendantes de la Nissan qui tient mieux la route.
Elle remporte quelque courses mais lors du GP du Japon de 1969, la Toyota ne peut rivaliser les Nissan. Elle se retrouve dans la même classe que la Fairlady SR311 et que la Skyline GT-R, toute deux équipées de moteurs 2 litres (6 cylindres dérivé de la Prince pour la GT-R) plus puissants.
La 1600GT s'inspire beaucoup de la prestigieuse 2000GT qui vient de sortir. Premièrement son nom et le badge triangulaire associé, les sièges identiques et le volant à trois branches rappelle celui de sa grande soeur. La boîte de vitesse à 5 rapports est la même que sur la 2000GT.
2222 exemplaires ont été construits en 13 mois de production. C'est de ce fait la plus recherchée des Corona de cette époque.
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