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Les 3 et 4 mai 1963 a lieu le 1er Grand Prix du Japon. C’est le premier événement international de courses automobiles de l'archipel. Il se déroule sur le tout nouveau circuit de Suzuka et est organisé par la Japan Automobile Federation (JAF), créée il y a à peine 3 mois. Sa retransmission est assurée par la télévision nationale.
Ce Grand prix va définitivement changer la vision de l'automobile dans l'esprit des Japonais. Il marque le début d'une focalisation irréversible sur l'objet à quatre roues.
Avant, les automobiles sont considérées comme des utilitaires et restent marginales en tant que véhicules privés. Après ce mois de mai 1963, l'industrie automobile va rapidement se développer pour gagner le monde. Des amateurs passionnés vont devenir ingénieurs, pilotes ou mécaniciens. Des investisseurs vont regarder le phénomène avec intérêt et des automobiles passionnantes vont naître.
Après la fascination des GT européennes, que beaucoup découvrent pour la première fois, ce
premier Gran Prix est enfin l’occasion de se faire affronter les différentes concurrentes des marques nationales.
Il faut rappeler qu’à cette époque il n’y a pas de moyen de comparer les automobiles entre elles.
Ici à Suzuka, près de 230 000 spectateurs sont venu voir ce qui n’avait jamais été vu auparavant. Plus d’une centaines de voitures, nationales et étrangères, s’affrontant sur un circuit. Les voitures sont réparties en 3 groupes subdivisées en 11 classes.
Les groupes et les classes :
Classes A |
A1, A2, A3 |
International Sports Car |
Classes B |
B-I, B-II, B-III |
National Sports Car |
Classes C |
C-I, C-II, C-III. C-IV, C-V, C-VI |
Touring Sports Car |
Le groupe A est réservé aux GT étrangères et se déroule en deux manches. Les classes B et C sont définies par des fourchettes de cylindrée moteur et font l'objet d'une manche chacune. Les courses sont disputées sur deux jours :
Vendredi 3 mai |
C-I, C-IV, C-V, B-I, B-II et A |
Samedi 4 mai |
C-II, C-III, C-VI, B-III et A |
La plupart des voitures de série produites au Japon n’ont rien de sportives. Elles sont équipées de boîte de vitesses à 3 rapports, avec levier au volant, de freins à tambours et les suspensions sont molles pour crapahuter sur les chemins de montagne. Elles ne sont pas conçues pour de grandes vitesses, il n’y a pas encore d’autoroute. Le critère principal de l’acheteur étant la solidité avant tout, elles manquent de maniabilité et les performances sont médiocres.
L’événement est une vraie nouveauté pour le Japon, certains spectateurs ont cherché les guichets pour s’inscrire à ce qu’ils croyaient être une course publique. D’autres voulaient parier sur les voitures concurrentes, comme à l’Hippodrome. La JAF, tout nouvellement créée de la fusion de deux association automobiles japonaises (JASA et JAA) n’a pas l’expérience d’une telle organisation. La confusion règne sur l’application des règlements édictés par la FIA. Des pilotes ne sont pas d’accord avec les officiels et le ton monte. L’organisation est quelque peu chaotique et le déroulement du Grand prix se passe dans un climat tendu.
Les constructeurs sont aussi dépassés, ils n’ont que très peu de pratique en course sur circuit. Afin de ne pas s'impliquer activement dans le Grand Prix, un "gentlemen's agreement" est passé au sein de l'Association japonaise des constructeurs automobiles (日本自動車工業会 future Jama) pour ne pas entrer de voitures préparées pour la compétition mais uniquement des modèles de série. Le respect, ou l’interprétation de cet accord tacite varie grandement selon le constructeur.
Prince joue le jeu et apporte des modèles Skyline et Gloria sortis du showroom. Les autos n’obtiennent pas de bons résultats et Prince est frustré. A l’opposé, Toyota est décidé à marquer des points et ses voitures sont légèrement modifiées. Pas de grandes transformations mais juste assez pour être plus compétitives. Les Crown et surtout les Corona et les Publica ont des suspensions raffermies et des pneus améliorés. Quant à Nissan, il ne s’intéresse pas au Grand Prix, ses efforts se concentrent sur le Safari Rally auquel il vient de participer. Quelque Fairlady, Bluebird et Cedric se promènes sur la piste, faisant du mieux qu'elles peuvent.
Plusieurs duels vont marqués les esprits : Corona contre Vauxhall, Hino contre DKW, Crown contre Bellel ou encore Ferrari contre Aston Martin. Un drame se produit avec le mort du pilote Masao Asano.
La bonne fortune vient à Toyota qui remporte trois classes. Les Publica font un tir groupé en classe C-II, les Corona devancent les Hillman Minx en C-V et une Crown s’impose en C-VI. Toyota en est le premier surpris et va vite réaliser que ce succès influence les ventes. Les autres marques vont réagir et la concurrence va dorénavant se jouer également sur les circuits.
60 ans plus tard, ceux qui ont vécu cet événement en parlent encore avec émotion et avouent que ces deux jours de compétition ont marqués leur vie à jamais. L’amateurisme de tous les acteurs présents est à l'origine de situations cocasses et d'occasions uniques que l’on ne retrouvera pas dans les compétitions suivantes. Le nombre d’articles et de livres témoignent de l’impact qu’a provoqué ce Grand Prix sur l’évolution de l’automobile au Japon.
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Circuit
Date
Nombre de voitures
Sanction
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Suzuka
3-4 mai 1963
148
JAF
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Affiche et programme du Grand Prix |
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Le circuit de Suzuka récemment inauguré |
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Inspection technique des véhicules |
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Ferrari 250 GT SWB, Pierre Dumay |
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Départ de la classe B-III |
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La classe C-III et sa diversité |
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Départ de la classe C-VI |
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Les trois Toyota victorieuses |
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1st Japanese Grand Prix Car Race Meeting |
A - day 1 A1 (Racing Sports Cars) - A2 (GT < 2000cm3) - A3 (GT > 2000cm3)
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La Classe A est certainement l’une des plus attendue du public. Les voitures de courses européennes impressionnent par leurs styles et leur puissance. Des références comme les 24 Heures du Mans ou la Mille Miglia sont des compétitions qui font rêver mais elles sont si loingtaines qu’elles semblent totalement inaccessibles au simple Nippon. De même une Ferrari ou une Jaguar sont des véhicules venant d’un autre monde, emportant une technologie qui est à des années lumières d’avance sur les autos locales.
Le plateau comporte 9 anglaises sur les 13 voitures engagées. Trois Porsche et une Ferrari complètent la grille. Elles sont toutes conduites par des pilotes étrangers, Pierre Dumay et Jossé Rosinski sont Français. La Lotus Super 7 appartient à Don Bennett qui est venu de Hong Kong pour l'événement. Il casse son moteur aux essais et ne peut pas prendre le départ de la course. Henry Lee vient également de Hong Kong avec sa Porsche. Paul Sevigny réside lui, à Okinawa. Les différentes catégories sont définies ainsi: A1 pour Racing Sport (Lotus et Jaguar), A2 pour GT jusqu'à deux litres de cylindrée (Porsche 356) et A3 pour GT de plus de 2 litres.
Le départ est donné dans le style des 24 Heures du Mans. Peter Warr part comme une fusée et prend directement la tête de la course qu'il mène jusqu'à la fin. Au classement final Warr est le plus rapide sur Lotus 23B. Il est suivi de près par deux autres Lotus 23 pilotées par Mike Knight et Arthur Owen. Le duel entre Pierre Dumay sur Ferrari 250GT SWB et José Rosinski sur l'Aston Martin DB4 GT Zagato a du en ravir plus d'un.
La Lotus de Warr impressionne. Lorsque les voitures japonaises font crisser leurs pneus dans les virages, la Lotus semble glisser sur la piste avec une tenue de route déconcertante. A 24 ans et déjà directeur de vente pour Lotus, Warr raconte que sur la ligne droite des stands, il passe à fond de 5e, à 6500 t/min, soit à une vitesse calculée de 220 km/h. Il est certain qu'aucun Japonais n'avait pu témoigner de ça auparavant. Le tour le plus rapide lui revient aussi avec une vitesse moyenne de 134 km/h.
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 |
Départ de la classe A |
 |
Lotus 23 de Peter Warr |
 |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Lotus 23B |
2 |
|
20 |
A1 |
1 |
Peter Warr |
2 |
Lotus 23 |
5 |
|
20 |
A1 |
2 |
Mike Knight |
3 |
Lotus 23 |
3 |
|
20 |
A1 |
3 |
Arthur Owen |
4 |
Ferrari 250GT SWB |
12 |
|
20 |
A3 |
1 |
Pierre Dumay |
5 |
Aston Martin DB4 GT Zagato |
13 |
|
20 |
A3 |
2 |
José Rosinski |
6 |
Porsche 356 Carrera 2 |
8 |
|
19 |
A2 |
1 |
Huschke von Hanstein |
7 |
Jaguar XKE |
14 |
|
19 |
A3 |
3 |
Robert Baxter |
8 |
Porsche 356 Super 90 |
9 |
|
17 |
A2 |
2 |
Paul Sevigny |
9 |
Porsche 356 Super 90 |
10 |
|
16 |
A2 |
3 |
Henry Lee |
10 |
Triumph TR-4 |
11 |
|
14 |
A3 |
4 |
Arthur Pateman |
11 |
Jaguar D-Type |
1 |
|
11 |
A1 |
4 |
Francis Francis |
dns |
Lotus Super 7 |
7 |
|
0 |
A1 |
- |
Don Bennett |
dns |
Lotus 11 |
6 |
|
0 |
A1 |
- |
R. Lee |
A - day 2 A1 (Racing Sports Cars) - A2 (GT < 2000cm3) - A3 (GT > 2000cm3) |
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Lotus 23B |
2 |
|
30 |
A1 |
1 |
Peter Warr |
2 |
Lotus 23 |
5 |
|
30 |
A1 |
2 |
Mike Knight |
3 |
Lotus 23 |
3 |
|
30 |
A1 |
3 |
Arthur Owen |
4 |
Ferrari 250GT SWB |
12 |
|
30 |
A3 |
1 |
Pierre Dumay |
5 |
Porsche 356 Carrera 2 |
8 |
|
30 |
A2 |
1 |
Huschke von Hanstein |
6 |
Aston Martin DB4 GT Zagato |
13 |
|
30 |
A3 |
2 |
José Rosinski |
7 |
Jaguar XKE |
14 |
|
28 |
A3 |
3 |
Robert Baxter |
8 |
Jaguar D-Type |
1 |
|
27 |
A1 |
4 |
Francis Francis |
9 |
Triumph TR-4 |
11 |
|
25 |
A3 |
4 |
Arthur Pateman |
10 |
Porsche 356 Super 90 |
9 |
|
25 |
A2 |
2 |
Paul Sevigny |
11 |
Porsche 356 Super 90 |
10 |
|
21 |
A2 |
3 |
Henry Lee |
12 |
Lotus 11 |
6 |
|
1 |
A1 |
- |
R. Lee |
dns |
Lotus Super 7 |
7 |
|
0 |
A1 |
- |
Don Bennett |
Le groupe B concerne les voitures de sport nationales. La classe B-I est peuplée d'autos de faible cylindrée. Plusieurs allemandes se comparent aux japonaises. L'élégante DKW Auto Union 1000 SP de Noboru Iguchi intrigue, comment une automobile qui ressemble à une Thunderbird peut aller aussi vite avec un moteur 3 cylindres deux temps et une traction avant ? C'est pourtant elle qui remporte la course.
Hino mise sur sa Contessa 900 et demande à Shingo Shiozawa de préparer une série de 8 voitures pour le GP. Shiozawa est pilote et il dirige DEL Racing. L'association est fructueuse puisque la Contessa de Yoshitsugu Tachihara termine deuxième, devant les Healey et MG anglaises. Robert Dunham choisi de rouler pied au plancher. Si ça lui réussi plutôt bien au début, il fini par se mettre sur le toit au 9e tour. Le partenariat Hino-DEL va se prolonger quelques années.
A ma connaissance, c'est la seule apparence d'une Nissan Fairlady SPL en compétition. Encore plus remarquable, son pilote
est une femme, encouragée par son mari, Ikuko Tsukamoto, et elle termine en 6e place.
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|
 |
DKW 1000 SP, Noboru Iguchi |
 |
Hino Contessa et Nissan Fairlady SPL |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
DKW 1000 SP |
1 |
|
13 |
B-1 |
1 |
Noboru Iguchi |
2 |
Hino Contessa 900 |
15 |
Hino DEL Racing |
13 |
B-1 |
2 |
Yoshitsugu Tachihara |
3 |
Austin Healey Sprite |
3 |
|
13 |
B-1 |
3 |
Tokio Yoshida |
4 |
Austin Healey Sprite |
2 |
|
13 |
B-1 |
4 |
Makoto Kitamura |
5 |
Hino Contessa 900 |
6 |
Hino DEL Racing |
13 |
B-1 |
5 |
Kimio Yamanishi |
6 |
Nissan Fairlady SPL (S211) |
12 |
|
13 |
B-1 |
6 |
Ikuko Tsukamoto |
7 |
Hino Contessa 900 |
13 |
Hino DEL Racing |
12 |
B-1 |
7 |
Tsuneo Kojima |
acc. |
Hino Contessa 900 |
14 |
Hino DEL Racing |
9 |
B-1 |
- |
Robert Dunham |
acc. |
MG Midget |
5 |
|
9 |
B-1 |
- |
Akimasa Yamada |
- |
Hino Contessa 900 |
16 |
Hino DEL Racing |
8 |
B-1 |
- |
Katsuomi Shiozawa |
- |
Nissan Fairlady SPL (S211) |
17 |
|
4 |
B-1 |
- |
Soumichi Ei |
- |
Hino Contessa 900 |
7 |
Hino DEL Racing |
4 |
B-1 |
- |
Mikoo Shiozawa |
dq |
Austin Healey Sprite |
4 |
|
13 |
B-1 |
- |
Yusuke Ishizu |
dns |
NSU Sport Prinz |
8 |
|
0 |
B-1 |
- |
Usaku Shirakawa |
dns |
Hino Contessa 900 |
11 |
Hino DEL Racing |
0 |
B-1 |
- |
Shingo Shiozawa |
dns |
NSU Sport Prinz |
11 |
|
0 |
B-1 |
- |
Shusaku Ito |
dns |
Porsche |
11 |
|
0 |
B-1 |
- |
Honest Haruta |
La classe B-II est la plus haute dans laquelle les constructeurs japonais peuvent courir. Cette catégorie est le terrain de prédilection des Anglais comme Triumph, Jaguar et MG. Seul Porsche peut s'y frotter. De ce lot, la TR4 est la plus récente et fait figure de favorite avec ses 105 ch.
Les marques japonaises n’ont pas beaucoup d’espoir en se mesurant aux voitures européennes et n'engagent pas de moyens particuliers. De plus, suite à l’accord passé entre les constructeurs, presque toutes les autos participantes sont engagées par des privés. Genichiro Tahara joue le tout pour le tout, sans bénéficier d’aucun support de Nissan (ou si peu), il fait préparer sa Fairlady 1500 à ses frais. Equipée de pièces destinées aux modèles d’exportation, comme deux carburateurs SU double corps, elle dispose de 80 ch. Le parebrise est remplacé par une pièce en plexiglas, le siège arrière est déposé et un arceau de sécurité est installé. La suspension est rabaissée et durcie.
Bien que moins puissante, la Fairlady est plus légère d’environ 80 kg et plus basse que la TR4 qui elle, est purement d’origine. Surprenant tout le monde, Tahara mène la course de bout en bout et franchi la ligne d'arrivée avec une belle avance sur ses concurrents. C’est la première victoire d’une Nissan en compétition et le constructeur s’intéressera vivement à son auto. D'autant plus que sa Bluebird a été largement battue par les Coccinelles. Tahara deviendra président du Nissan Sports Car Club.
Les Prince Skyline Sport étant strictement de série, elles ne réalisent pas de bonnes performances. Lourdes et pataudes au milieu des petits roadsters, elles sont nettement moins maniables. Prince proteste en dénonçant la Fairlady qui ne respecte pas l’accord. Du fait qu’elle ait été entrée par un privé, Nissan nie toute implication et le résultat n’est pas modifié. Prince se sent humilié et va préparer la 2000GT pour le prochain GP avec le succès que l’on connaît.
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|
 |
Nissan Fairlady 1500, Genichiro Tahara |
 |
Fiat 1500S, Prince Skyline, Nissan Cedric, Triumph TR3, Porsche 356 et MGA |
 |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Nissan Fairlady 1500 (SP310) |
39 |
|
15 |
B-1I |
1 |
Genichiro Tahara |
2 |
Triumph TR4 |
21 |
|
15 |
B-1I |
2 |
Hiroshi Yajima |
3 |
Triumph TR3 |
30 |
|
15 |
B-1I |
3 |
Yoshitsugu Tachihara |
4 |
Triumph TR4 |
23 |
|
15 |
B-1I |
4 |
Tadanari Hibukawa |
5 |
MGB |
22 |
|
15 |
B-1I |
5 |
Masayoshi Matsunaga |
6 |
Fiat 1500 S Convertible |
26 |
|
15 |
B-1I |
6 |
Takeyoshi Udagawa |
7 |
Prince Skyline Sport |
28 |
Prince |
15 |
B-1I |
7 |
Raymond W. Jones |
8 |
Triumph TR3 |
29 |
|
15 |
B-1I |
8 |
Yukiyasu Togo |
9 |
Porsche 356 |
24 |
|
15 |
B-1I |
9 |
Kikuo Mamizu |
10 |
Prince Skyline Sport |
40 |
Prince |
15 |
B-1I |
10 |
Tetsu Ikuzawa |
11 |
Triumph TR3 |
37 |
|
14 |
B-1I |
11 |
Keisuke Doi |
12 |
MGA |
33 |
|
14 |
B-1I |
12 |
Seiichiro Yokoyama |
13 |
MGA |
36 |
|
13 |
B-1I |
13 |
Michio Mukuki |
14 |
Triumph TR4 |
38 |
|
13 |
B-1I |
14 |
Keitaro Miho |
15 |
Nissan Cedric 1900DX |
32 |
|
12 |
B-1I |
15 |
Robert Dunham |
16 |
Triumph TR2 |
35 |
|
11 |
B-1I |
16 |
Katsuo Hida |
17 acc. |
Triumph TR3 |
31 |
|
10 |
B-1I |
17 |
Harutake Urushima |
18 |
MGA |
34 |
|
9 |
B-1I |
18 |
Susumu Tabe |
dns |
Triumph TR3 |
27 |
|
0 |
B-1I |
- |
Yoshio Suzuki |
5 Jaguar Type E sur 8 voitures participent en classe B-III, dont celle de Arthur Owen, invité spécial à cette course.
Au départ, sur la première ligne il y a Owen, Yokoyama et Asano. Ce dernier semble impatient dans son Austin Healey 3000, il commence à rouler avant que le signal de départ ne soit donné. Il n’aura pas de pénalité, mais le sort le rattrape avant la fin du premier tour. Il se fait dépasser par Tanaka au premier virage, et voulant donner tout ce qu’il a, il sort de la piste sur le viaduc et tombe sur la piste en contrebas. Ejecté de la voiture, grièvement blessé, il est transporté à l’hôpital dans le coma. Il y décédera quelque mois plus tard. En réalité, il était très nerveux, il s’est disputé avec les officiels de la JAF juste avant le départ de la course parce qu'il trouvait injuste qu'Owen participe dans cette manche.
Au final Owen réalise le meilleur temps mais ne compte pas au classement. Tassu Yokoyama sur sa Jaguar est à 8 secondes d’Owen, il est déclaré vainqueur. En deuxième position se trouve la Mercedes d’Eric Barrett, un citoyen britannique résidant au Japon.
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|
 |
 |
Jaguar Type E, Tassu Yokoyama |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Jaguar E-Type |
41 |
|
20 |
B-1II |
1 |
Tassu Yokoyama |
2 |
Mercedes-Benz 300SE |
47 |
|
20 |
B-1II |
2 |
Eric Barrett |
3 |
Jaguar E-Type |
44 |
|
20 |
B-1II |
3 |
Matsuo Tanaka |
4 |
Jaguar E-Type |
45 |
|
19 |
B-1II |
4 |
Kazuo Ito |
5 |
Jaguar E-Type |
46 |
|
17 |
B-1II |
5 |
Kimio Yamanishi |
6 |
Austin Healey 100 |
43 |
|
12 |
B-1II |
6 |
Koichiro Nakano |
7 acc. |
Austin Healey 3000 |
42 |
|
0 |
B-1II |
7 |
Masao Asano |
- |
Jaguar E-Type |
48 |
|
20 |
B-1II |
- |
Arthur Owen |
Dans le groupe C, ce sont principalement de automobiles de série fabriquées au Japon avec des pilotes inexpérimentés. Les seuls qui ont un peu d’expérience de la compétition l’ont acquise en moto. Les équipements sont rudimentaires, à l’image de Tomohiko Tsutsumi, qui doit monter des pneus de camion sur sa DKW 900, à défaut de trouver des gommes de piste à la bonne dimension.
Dans la classe C-I des mini voitures, la Subaru 360 est donnée favorite. Suzuki, qui est déjà bien rôdé en matière de compétition moto, cache son jeu jusqu’au départ de la course. Les Suzulight 360 qui sont alignées sur la piste développe 21 ch, contre 16 ch pour les Subaru et les Mazda.
Elles sont de conception moderne avec un moteur monté transversalement à l’avant qui entraine les roues avant (comme la Mini Morris) et des suspensions indépendantes aux quatre roues. Elles n’ont aucune difficulté à battre les Subaru.
Fuji Heavy Industries (Subaru) est touché dans son estime et va tout faire pour prendre sa revanche au prochain Grand Prix.
|
|
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Suzuki Fronte Suzulight |
9 |
|
7 |
C-1 |
1 |
Osamu Mochizuki |
2 |
Suzuki Fronte Suzulight |
12 |
|
7 |
C-1 |
2 |
Haruhisa Fujita |
3 |
Subaru 360 |
5 |
|
7 |
C-1 |
3 |
Saburo Muraoka |
4 |
Suzuki Fronte Suzulight |
11 |
|
7 |
C-1 |
4 |
Yuzaburo Hakamada |
5 |
Subaru 360 |
7 |
|
7 |
C-1 |
5 |
Akio Kobayashi |
6 |
Subaru 360 |
6 |
|
7 |
C-1 |
6 |
Teruo Watanabe |
7 |
Subaru 360 |
4 |
|
7 |
C-1 |
7 |
Shinichiro Nozawa |
8 |
Suzuki Fronte Suzulight |
10 |
|
7 |
C-1 |
8 |
Isamu Kawashima |
9 |
Mazda R360 |
14 |
|
7 |
C-1 |
9 |
Yoshihiro Miyagi |
10 |
Subaru 360 |
1 |
|
6 |
C-1 |
10 |
Shigeru Mochizuki |
11 acc. |
Mazda R360 |
2 |
|
6 |
C-1 |
11 |
Riki Nakamura |
12 |
Subaru 360 |
3 |
|
4 |
C-1 |
12 |
Hironari Kuwahara |
13 |
Subaru 360 |
8 |
|
2 |
C-1 |
13 |
Yoshio Deno |
dns |
Mazda R360 |
13 |
|
0 |
C-1 |
- |
Masatoshi Sato |
Mitsubishi arrive à Suzuka assez confiant en pensant facilement remporter la classe C-II. Leur modèle 500 a déjà un joli palmarès avec des victoires à Macao et en Malaysie. C’est une expérience de la compétition que les concurrents n’ont pas, c’est-à-dire Subaru et Toyota. Ce dernier met le paquet en alignant 8 Publica. Elles ont des suspensions durcies et des pneus plus larges que d’origine. Lors des qualifications, toutes les Toyota se retrouvent devant les autres.
La course est une compétition entre Publica qui se montrent plus puissantes et mieux préparées que les concurrentes. Fumio Fukaya remporte l’épreuve, la première Mitsubishi 500 est 8e.
En troisième position se trouve le jeune Shihomi Hosoya arrivé là un peu par hasard au volant d'une Publica louée par son ami Setsuo Okamoto d'Hiroshima. L'auto est de série avec des pneus à flancs blanc. Elle n'est pas préparée par Toyota comme les autres. Aux qualifications il décroche le deuxième meilleur temps et au départ de la course il se place en tête. Il bataille avec Fukaya et Maekawa, se dépassant à tour de rôle. Les trois autos franchissent la ligne d'arrivée groupées.
La quatrième auto, encore une Publica, est 30 secondes plus loin.
Toyota est impressionné par ce pilote privé qui arrive à rivaliser les voitures d’usine avec une Publica standard et l’engage dans son équipe. Hosoya va rapidement devenir le capitaine de l’écurie de course du constructeur. Il participe au développement de la Toyota 2000GT, puis de la Toyota 7. Il prend sa retraite en 1973 mais reste toujours actif au sein de Toyota.
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|
 |
Toyota Publica |
 |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Toyota Publica (UP10) |
28 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
1 |
Fumio Fukaya |
2 |
Toyota Publica (UP10) |
22 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
2 |
Yoshihiro Maekawa |
3 |
Toyota Publica (UP10) |
21 |
Okamoto |
9 |
C-1I |
3 |
Shihomi Hosoya |
4 |
Toyota Publica (UP10) |
27 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
4 |
Akira Kotani |
5 |
Toyota Publica (UP10) |
29 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
5 |
R. Bates |
6 |
Toyota Publica (UP10) |
26 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
6 |
Toshihiko Makino |
7 |
Toyota Publica (UP10) |
25 |
Toyopet Club |
9 |
C-1I |
7 |
Yoshikazu Utahara |
8 |
Mitsubishi 500 |
24 |
Mitsubishi |
9 |
C-1I |
8 |
D. Sawyer |
9 |
Subaru 450 (K212) |
30 |
Subaru |
9 |
C-1I |
9 |
Riki Okubo |
10 |
Subaru 450 (K212) |
31 |
Subaru |
9 |
C-1I |
10 |
Noriyuki Koseki |
11 |
Mitsubishi Colt |
36 |
|
9 |
C-1I |
11 |
Kazuo Togawa |
12 |
Mitsubishi 500 |
37 |
Mitsubishi |
9 |
C-1I |
12 |
Mitsuru Tokura |
13 |
Subaru 450 (K212) |
34 |
Subaru |
9 |
C-1I |
13 |
Shigeyuki Otake |
14 |
Mitsubishi 500 |
35 |
Mitsubishi |
8 |
C-1I |
14 |
Narinobu Yanagi |
15 |
Toyota Publica (UP10) |
23 |
Toyota |
7 |
C-1I |
15 |
Takeo Asano |
- |
Mazda Carol |
32 |
Mazda |
0 |
C-1I |
- |
Shozo Kitadai |
dns |
Mitsubishi 500 |
33 |
Mitsubishi |
0 |
C-1I |
- |
Satoru Kobayashi |
Noboru Iguchi est favori avec sa DKW 1000 SP allemande, il a remporté la classe B-I le jour précédent contre les mêmes concurrents. Malheureusement il prend un mauvais départ et se retrouve en 8e position. La lutte se passe désormais entre les Hino et les Renault. Robert Dunham mène la course jusqu’au 9e tour, lorsque le moteur de sa Contessa rend l’âme. Yoshitsugu Tachihara se retrouve alors en tête. Iguchi remonte le peloton et arrive même à dépasser Tachihara. Le duel entre les deux pilotes tient les spectateurs en haleine. Peu avant la fin, Tachihara repasse Iguchi et la Hino Contessa remporte la victoire de peu. Iguchi est deuxième, V.Rose est troisième avec sa Dauphine (Gordini ?). DEL Racing a fait du bon travail, rappelons que la Hino Contessa 900 est une voiture basée sur la Renault Dauphine.
Il faut remarquer l’habileté du pilote Tomohiko Tsutsumi qui place sa DKW 900 en 5e place. C’est une voiture d'un autre âge, usée et avec une cylindrée inférieure. Tsutsumi n’a pas beaucoup de moyens, il est encore étudiant et campe dans un champ à proximité du circuit.
|
|
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Hino Contessa 900 |
6 |
Hino DEL Racing |
10 |
C-1II |
1 |
Yoshitsugu Tachihara |
2 |
DKW 1000 SP |
1 |
|
10 |
C-1II |
2 |
Noboru Iguchi |
3 |
Renault Dauphine |
2 |
|
10 |
C-1II |
3 |
V.Rose |
4 |
Hino Contessa 900 |
7 |
Hino DEL Racing |
10 |
C-1II |
4 |
Tsuneo Kojima |
5 |
DKW 900 |
10 |
|
10 |
C-1II |
5 |
Tomohiko Tsutsumi |
6 |
Hino Contessa 900 |
3 |
Hino DEL Racing |
10 |
C-1II |
6 |
Shanxi Xisanfu |
7 |
Hino Contessa 900 |
8 |
Hino DEL Racing |
10 |
C-1II |
7 |
Mikoo Shiozawa |
8 |
Hino Contessa 900 |
4 |
Hino DEL Racing |
10 |
C-1II |
8 |
Robert Dunham |
9 |
Nissan Bluebird |
11 |
Nissan |
10 |
C-1II |
9 |
Hiroya Kasai |
10 |
Nissan Bluebird |
13 |
Nissan |
9 |
C-1II |
10 |
Kenji Hayami |
11 |
Renault 4CV |
12 |
|
9 |
C-1II |
11 |
Masaya Nisishita |
12 |
Renault 4CV |
14 |
|
9 |
C-1II |
12 |
Kosaku Saionji |
13 |
Hino Contessa 900 |
9 |
Hino DEL Racing |
9 |
C-1II |
13 |
Shingo Shiozawa |
14 |
Nissan Bluebird |
5 |
Nissan |
8 |
C-1II |
14 |
Takuya Kiyota |
15 |
Hino Contessa 900 |
15 |
Hino DEL Racing |
6 |
C-1II |
15 |
Katsuomi Shiozawa |
dns |
Hino Contessa 900 |
17 |
Hino DEL Racing |
0 |
C-1II |
- |
Masao Asano |
La classe C-IV est pratiquement une course monomarque pour les Coccinelles. Il y a bien deux Nissan Bluebird 310 mais elles ne font pas le poids. L'une d'elle, la #26, est conduite par Toshiko Harada, la seconde femme de ce Grand Prix.
C’est la course la moins passionnante, sans surprise et sans suspens. Au 10e tour Yoshida fait un tête-à-queue et permet à Ihara de le doubler. Le vainqueur, Yoshikazu Suzuki, était un pilote de moto. Après le GP, il rejoint le team Honda et participe au développement de la S500. Lui et Nobuo Koga sont victime d’un accident en septembre lors du rallye Liège-Sofia. Suzuki décède.
Kenichi Nagai intègre l'équipe Isuzu en 1965 et participe au 3e GP du Japon sur le circuit de Fuji. Arrivé au virage surélevé Daichii à 180 km/h, sa Bellett est heurtée par une Skyline déportée par le vent. La voiture de Nagai s’envole par dessus le rail de sécurité pour s'écraser 100 m plus loin et 30 m plus bas. Souffrant de multiples fractures, il décède dans l'ambulance le transportant à l'hôpital. C’est la première victime du maudit virage, il a 24 ans.
|
|
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Volkswagen Beetle |
21 |
|
12 |
C-1V |
1 |
Yoshikazu Suzuki |
2 |
Volkswagen Beetle |
23 |
|
12 |
C-1V |
2 |
Tatsuo Takeuchi |
3 |
Volkswagen Beetle |
28 |
|
12 |
C-1V |
3 |
Masashi Ichise |
4 |
Volkswagen Beetle |
22 |
|
12 |
C-1V |
4 |
Kenichi Nagai |
5 |
Volkswagen Beetle |
24 |
|
12 |
C-1V |
5 |
Yoshiharu Ihara |
6 acc. |
Volkswagen Beetle |
29 |
|
12 |
C-1V |
6 |
Yasumasa Yoshida |
7 |
Datsun Bluebird 310 |
25 |
Nissan |
11 |
C-1V |
7 |
Hachiro Tsukamoto |
8 |
Datsun Bluebird 310 |
26 |
Nissan |
11 |
C-1V |
8 |
Toshiko Harada |
La Toyota Corona en est à sa deuxième génération et même si c’est une bonne voiture, elle souffre d’une mauvaise réputation répandue par les chauffeurs de taxis qui lui préfère la Nissan Bluebird plus robuste. La Corona arrive donc au Grand Prix comme un outsider. Les Hillman Minx d’Isuzu fonctionnent bien également et de plus, une Vauxhall pilotée par Soichi Sakai se mêle à la bande, s’octroyant le meilleur temps aux qualifications. Derrière lui il y a Shikiba Sokichi sur une Corona et Shigeki Asaoka au volant d’une Minx.
Après un tour de piste, la Vauxhall est la première à apparaître. Dans la ligne droite, devant les tribunes, on voit que toutes les voitures ont la même vitesse de pointe. Au 14e tour, l’ordre n’a pratiquement pas changé. Nobuo Tateishi essaie de dépasser la Vauxhall avec sa Corona. Sakai ne le laisse pas passer, à deux reprises. A l’arrivée, la Vauxhall est en tête mais Sakai est disqualifié pour obstruction et c’est Shikiba Sokichi qui remporte la course. Le résultat est un panaché de Corona et de Minx, mais trois Toyota sont en tête. La différence s’est jouée dans la tenue de route en courbe supérieure des Toyota.
Sokichi Shikiba reviendra l’année suivante pour gagner avec une Porsche 904. Par la suite Shikiba fonde la marque Racing Mate, une compagnie qui produit des pièces de rechange pour Honda et des accessoires pour pilotes, comme des gants, des casques et des vêtements. Il devient aussi éditeur de la revue Car Magazine.
Asaoka laissera plus tard derrière lui un brillant palmarès en tant que membre de l’équipe d’usine Isuzu.
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|
 |
 |
Shikiba devant Sakai et Tateishi |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Toyopet Corona (RT20) |
42 |
Toyota |
15 |
C-V |
1 |
Shikiba Sokichi |
2 |
Toyopet Corona (RT20) |
57 |
Toyota |
15 |
C-V |
2 |
Nobuo Tateishi |
3 |
Toyopet Corona (RT20) |
41 |
Toyota |
15 |
C-V |
3 |
Masayoshi Matsunaga |
4 |
Isuzu Hillman Minx |
44 |
Isuzu |
15 |
C-V |
4 |
Masakazu Arao |
5 |
Isuzu Hillman Minx |
50 |
Isuzu |
15 |
C-V |
5 |
Shigeki Asaoka |
6 |
Isuzu Hillman Minx |
45 |
Isuzu |
15 |
C-V |
6 |
Kensuke Takiguchi |
7 |
Isuzu Hillman Minx |
54 |
Isuzu |
15 |
C-V |
7 |
D. Sawyer |
8 |
Toyopet Corona (RT20) |
51 |
Toyota |
15 |
C-V |
8 |
Makoto Kato |
9 |
Isuzu Hillman Minx |
52 |
Isuzu |
15 |
C-V |
9 |
Seitaro Moriya |
10 |
Isuzu Hillman Minx |
53 |
Isuzu |
15 |
C-V |
10 |
Hideo Tazawa |
11 |
Isuzu Hillman Minx |
55 |
Isuzu |
15 |
C-V |
11 |
Noriyuki Imamura |
12 |
Toyopet Corona (RT20) |
46 |
Toyota |
15 |
C-V |
12 |
Taro Tanaka |
13 |
Toyopet Corona (RT20) |
48 |
Toyota |
15 |
C-V |
13 |
Masamichi Matsuo |
14 |
Isuzu Hillman Minx |
56 |
Isuzu |
14 |
C-V |
14 |
Takashi Mitsuki |
dq |
Vauxhall VX4-90 |
47 |
|
15 |
C-V |
- |
Soichi Sakai |
dns |
Isuzu Hillman Minx |
49 |
Isuzu |
0 |
C-V |
- |
Yutaka Yuguchi |
Cette course est très regardée par les Japonais. En effet sont présentes ici toutes les berlines modernes produites au Japon et tout le monde parie sur celle qui sera la meilleure. Ce sont des voitures de luxe que peu de gens peuvent s’offrir. Toyota, Prince, Isuzu et Nissan ont de bons pilotes.
Afin de pimenter le jeu, une Ford Taunus pilotée par Takao Yoshida est entrée dans la classe. C’est un pilote expérimenté de moto et il intégrera l'équipe d'usine de Daihatsu plus tard. Aux essais, l’Isuzu Bellel se révèle étonnamment rapide et devient la favorite.
Pourtant c’est Hiroaki Taga qui s’impose sur la Crown. La Ford Taunus termine en troisième position.
|
|
 |
 |
Les vainqueurs de la Classe C-VI K. Swisher / Hiroaki Taga / Takao Yoshida |
|
POS. |
VOITURE |
# |
ECURIE |
TOURS |
GROUPE |
POS./ GROUPE |
PILOTES |
1 |
Toyopet Crown (RS40) |
48 |
Toyota |
20 |
C-VI |
1 |
Hiroaki Taga |
2 |
Isuzu Bellel (PS20) |
45 |
Isuzu |
20 |
C-VI |
2 |
K. Swisher |
3 |
Ford Taunus (17M) |
41 |
|
20 |
C-VI |
3 |
Takao Yoshida |
4 |
Isuzu Bellel (PS20) |
46 |
Isuzu |
20 |
C-VI |
4 |
Don Nichols |
5 |
Nissan Cedric (G31) |
52 |
Nissan |
20 |
C-VI |
5 |
Morihiro Tokuni |
6 |
Toyopet Crown (RS40) |
47 |
Toyota |
20 |
C-VI |
6 |
Isamu Kawashima |
7 |
Nissan Cedric (G31) |
50 |
Nissan |
20 |
C-VI |
7 |
Kinzo Hattori |
8 |
Prince Skyline (S21D) |
43 |
Prince |
20 |
C-VI |
8 |
R. Jones |
9 |
Prince Gloria (S40D) |
57 |
Prince |
20 |
C-VI |
9 |
W. Lake |
10 |
Prince Skyline (BLSID) |
56 |
Prince |
19 |
C-VI |
10 |
Koji Takahashi |
11 |
Toyopet Crown (RS40) |
51 |
Toyota |
19 |
C-VI |
11 |
Yukio Suzuki |
12 |
Toyopet Crown (RS30) |
53 |
Toyota |
19 |
C-VI |
12 |
Hideo Ono |
13 |
Prince Gloria (S40D) |
49 |
Prince |
19 |
C-VI |
13 |
Toru Wakamiya |
14 |
Isuzu Bellel (PS20) |
55 |
Isuzu |
18 |
C-VI |
14 |
Masaharu Ozaki |
15 |
Nissan Cedric (G31) |
42 |
Nissan |
10 |
C-VI |
15 |
Robert Dunham |
16 dnf |
Prince Skyline (BLSID) |
58 |
Prince |
8 |
C-VI |
16 |
Toru Ikuzawa |
acc. |
Prince Gloria (S40D) |
54 |
Prince |
0 |
C-VI |
- |
Mitsumasa Kumazawa |
|
|