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A60 (1981-1985) |
Le modèle 1982 arrive en 1981. C'est une nouvelle Supra, toujours basée sur le châssis de la Celica allongé qui a été redessiné. Elle a été conçue en parallèle à la Soarer. Au Japon, elle s'appelle Celica XX. L’A60 est communément appelée Mk II par la suite pour le différencier de la première génération. Elle adopte une ligne plus sportive avec un nez fin et des phares escamotables qui la distingent immédiatement de la Celica. Son coefficient de pénétration dans l’air (Cd) est de 0.348, ce qui est assez remarquable pour l’époque.
Pour le marché américain, deux finitions sont à choix : la Type P (Performance) et la Type L (Luxury) qui diffèrent par l'équipement embarqué. La motorisation est identique. La type P a les extensions d'ailes en plastique.
De nouvelles motorisations viennent agrémenter la gamme. Le bloc "5M" 2.8 l. de la Crown en SOHC (5M-E) équipe quelque MA61 en Australie, en Suisse et en Suède. Mais la version DOHC (5M-GE) est la plus répendue avec sa nouvelle culasse à double arbres à cames en tête et 24 soupapes développées par Yamaha. Sa puissance max de 180 ch [JIS/DIN] la rend enfin compétitive avec la Nissan 280ZX ou la Porsche 924 Turbo. Cette version est perçue comme la descendance directe de la 2000GT. La transmission est toujours assurée par une boîte manuelle 5 vitesses ou automatique à 4 rapports.
Au Japon il y a encore le moteur 2 l. SOHC (1G-EU) qui développe 125 ch [JIS] et sa version DOHC 24 soupapes (1G-GEU) de 160 ch [JIS]. Le vieux bloc M existe encore en version turbo (M-TEU) de 145 ch [JIS].
Côté performances, la 2.8 l. est donnée pour 210 km/h en vitesse de pointe, les autres versions atteignant entre 175 et 200 km/h.
Au moment de la conception de la Supra de deuxième génération, Toyota est associé avec Lotus et la Supra profite de l’expérience de la firme anglaise pour le développement des suspensions indépendantes aux quatre roues. En contrepartie Toyota fourni certains composants qui se retrouvent dans la Lotus Excel, comme la transmission.
La Supra peut être équipée du premier système de navigation
électroniqque pour automobile, tout comme la Celica, le Navicom.
Cette deuxième mouture de la Supra remporte un franc succès de par le monde. Aux Etats-Unis, la presse spécialisée lui rend hommage. Motor Trend la déclare "Voiture importée de l’année 1983" et Car and Driver la place dans sa liste des "Top Ten Best Cars" de 1984 (voir plus bas).
L'évolution de la Mk II consiste principalement à des modifications esthétiques. En 1983 le badge "Supra" est changé pour "Celica Supra", toujours avec le logo du cygne. Des bavettes de roues apparaissent. Une peinture deux tons est en option pour la Type P.
Les clignotants avant et les phares arrière sont redessinés pour 1984. Une inscription SUPRA est collée sur toute la largeur du hayon. Ce dernier est modifié. Le parechoc avant est redessiné et n’a plus la partie inférieure noire. Le parechoc arrière est peint de la couleur de la carrosserie. Les poignées de porte sont changées, on ne tire plus vers l’avant mais vers le haut pour ouvrir la porte. L’option de peinture bicolore est disponible pour les deux types P et L.
En 1985 une sorte d’aileron est apposé sur le hayon. Un intérieur cuire est en option pour la Type P. La Type L disparaît du marché américain en 1986. Un troisième feu stop est ajouté sous l’aileron.
Le tableau ci-dessous est un résumé de données glannées depuis diverses sources souvent incomplètes et contradictoires. Il ne sert qu'à valeur indicative.
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Moteurs 5M-GE et 1G-GEU |
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châssis |
années |
moteur |
cylindrée [cm3] |
puissance [ch SAE1/ JIS-DIN2] |
couple [Nm SAE1/ JIS-DIN2] |
marché |
MA61 |
1982 – 1985 |
5M-GE 5M-GEU |
2759 |
170 à 1812 1622 |
2302 2032 |
Europe et NZ Japon |
1984 – 1985 |
5M-E |
118 à 1452 |
196 à 2262 |
Australie, Suisse et Suède |
MA63 |
1982 1983 – 1985 |
MT-EU |
1988 |
1452 1602 |
2112 2312 |
Japon |
MA67 |
1982 1983 1984 1985 |
5M-GE |
2759 |
1471 1521
1631
1811 |
2101 2161 2211 2291 |
Canada et USA |
GA61 |
1982 – 1985 |
1G-EU 1G-GEU |
1988 |
1252 1602 |
1722 1812 |
Japon |
Toyota Supra 1981 - 1983 |
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Toyota Supra 1984 |
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Toyota Celica XX 1985 |
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Toyota Supra 1985 |
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Toyota Supra 1986 |
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Résumé extrait de Motor Trend 1983:
The Toyota Celica Supra is an absolutely delightful car, very much in the classical tradition of front-engine, rear-drive, six-cylinder GT coupes, but it replaces their fractious temperaments with all the angst of an anvil. The Checker people never buIlt a taxicab with such phlegmatic unwillingness to break, or to act up in any way. Get in, buckle up, stand on the throttle, and enjoy yourself. That’s all the Supra ever seems to ask of its owner. Many modem performance cars have a kind of feminine sexiness about them. Their behavior is silky, soft, sophisticated. The Supra is masculine. If a Porsche 944’s persona could be likened to that of Dustin Hoffman, the Toyota Celica Supra would remind you of Burt Lancaster. The Supra is all muscle and it moves like an athlete, but there’s effort involved. You work it. Efforts are relatively high, or at least that’s the perception. You’re conscious of the effort required to depress the clutch, to move the shift lever, to set the car into a fast bend on a country road. You can both hear and feel the lovely six-cylinder engine at work, but you sense that it rejoices in that work. Inside or out, at any speed you care to choose, the Supra takes care of business.
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